Toc toc toc, sensation de faim bonjour!

La dernière fois j’ai eu un coup de blues. Rien de dramatique, ça arrive à tout le monde. J’avais bien mangé le midi (en ayant faim et à satiété). A 15h, bim bam boum voila ti pas que je ressens la faim. D’habitude j’ai faim que vers 19h 20h environ. Alors comment ça se fait que 2-3h après avoir mangé, j’ai à nouveau faim? Je me pose et ne cherche pas à couper cette sensation dans mon ventre. Si elle est là c’est qu’elle signifie quelque chose. Du coup je cherche à comprendre mon corps, j’écoute mes sensations alimentaires. Ce n’était pas de la faim mais une envie de manger émotionnelle.

Une envie de manger émotionnelle, quoi qu’est-ce donc?

C’est comme son nom l’indique, une envie de manger suite à une émotion. Elle se confond souvent avec la faim, car elle peut présenter des symptômes très similaires. Moi à ce moment là j’avais envie d’un truc bien sweet, doux, enveloppant comme si j’avais besoin d’un cocon de douceur.

besoin de réconfort

Un truc à savoir est qu’on peut se réconforter uniquement avec un aliment gras et/ou sucré. Vous ne pourrez jamais vous réconforter en mangeant un brocoli. Mon envie de manger est là. Je ne cherche pas à lutter contre, car cela ne ferait qu’empirer l’émotion initiale. Je fouille donc dans la cuisine. Des fruits? Non. De la viande? Non. Etc… Et puis je trouve. Je me fais alors une bonne tartine de beurre de coco aromatisé avec du miel. Je croque et ferme les yeux. Le gras et le sucre tapissent mon palais, le gout du miel avec l’arrière gout de coco m’emportent dans une chaleur estivale. J’imagine les abeilles qui ont récolté ce bon miel de fleur, et cette noix de coco sur une plage de sable blanc.

Et après?

J’ai pris le temps de la déguster cette tartine. Ensuite je me suis demandé si mon envie de manger émotionnelle était toujours présente ou pas. Elle ne l’était plus. Mais si elle aurait persisté alors j’aurais repris une deuxième tartine. Bien sur l’émotion reste. Le but n’étant pas de la faire partir. Mais elle avait perdu en intensité. Ce n’est pas grave de manger pour une forte émotion. Ce qui est plus gênant c’est de ne pas parvenir à se réconforter en mangeant.