Aujourd’hui quelqu’un n’est pas venu à son RDV. Jusque là rien de dramatique, sauf que la personne n’a pas prévenu. Et ça, ça agace un peu beaucoup. Du coup, me voici avec un trou d’une heure à occuper. Je décide donc de geeker. Rapidement je tombe sur un article d’une photographe qui a réalisé une série de portraits pour dénoncer les diktats que la société véhicule sur les femmes.
Des portraits pour dénoncer.
La société véhicule bon nombre de clichés et de diktats. Ces derniers répétés à longueur de journée, parfois sans intention de blesser, sont comme des aiguilles qui piquent la personne ciblée. Un aiguille une fois dans sa vie ça va ça peut passer. Mais imaginez pleins de petites aiguillent quotidiennement du moment où on se lève jusqu’au moment où on se couche…
Quel est notre intérêt de critiquer les gens qui nous entourent, que nous côtoyons? On va pas se mentir le terme « critiquer » est bien choisi. Malgré toute la bonne volonté que vous mettez dans la phrase:
« tu serais plus belle avec un peu de poids en moins »,
elle n’en reste pas moins une critique détournée ou déguisée. Mais qu’est-ce que ça peut vous foutre que telle ou telle personne soit en surpoids, avec des dreads, petite, musclée, maquillée, avec des hanches larges, etc…? Franchement on s’en fout pas un peu?! Essayons déjà d’être heureux dans notre propre corps et en harmonie avec nos valeurs plutôt que critiquer les autres.
Etre heureux dans son corps, tout un programme.
Comment faire pour être bien dans son corps avec toute cette pression sociale? Quand on regarde l’évolution de la femme fantasmée à travers les dernières décennies on se rend bien compte qu’elle a beaucoup changé. Un article intéressant ici. On voit bien que la femme n’a cessé d’évoluer. Enfin plutôt l’image de la femme parfaite. Les hommes ne sont pas en reste. On est passé du gars poilu à la magnum à l’athlète body-buildé mais qui doit boire des bières et ne pas faire gaffe à ce qu’il mange. Euh y’a comme un hic là.
On souhaite tous être heureux. Je connais personne qui ne souhaite pas foncièrement être heureux dans sa vie. Sauf que beaucoup de médias nous renvoient une vision bien stéréotypée du bonheur. On est bientôt 7 milliards sur la Terre et on devrait apparement tous avoir la même notion de bonheur, le même corps. Cela est donc impossible. Tant mieux d’ailleurs. Nous sommes tous uniques, c’est ce qui fait la richesse de notre monde, de nos rencontres.
Pour se défaire de ces stéréotypes, la bienveillance et l’estime de soi sont des axes primordiaux afin d’accepter l’image qu’on dégage.
Et si les diktats n’étaient que la verbalisation des peurs des auteurs?
Bim bam boum la question de la mort qui tue!!!! Hahahahaha!!! Je ne dis pas QUE des conneries dans la vie. N’empêche que la question est super sérieuse. Qu’est-ce qui fait si peur aux autres dans notre corps (gros comme mince) pour que la simple vision de notre corps leur agite les neuronnes. Sont-ils réellement heureux dans leur corps? Ou sont-ils sous un tel contrôle qu’en cas de lâcher prise, ils se retrouvaient avec notre corps? Sont-ils simplement méchants? Je pense qu’il y en a où on peut répondre par la positive à la dernière question. La méchanceté permet de casser, de briser, de montrer une sorte de supériorité parce que la victime de la parole blessante ne répondra pas forcément. Là encore l’affirmation de soi fait des merveilles. Il existe des livres, des techniques pour travailler tout ça.
Pour finir sur une belle note artistique.
Voici le lien pour la série de portraits: ici