Bonjour, bonjour. Me voila de retour. Bon à vrai dire je n’étais pas parti, simplement moins d’inspiration pour des posts, alors je n’ai pas écrit. Là, je ne sais toujours pas ce que je vais vous raconter. Rassurez vous je vais trouver! Depuis quelques semaines je réalise pas mal de dégustation en pleine conscience au cabinet. Je ne sais pas trop pourquoi j’en faisais moins, alors que c’est une des clés. Let’s go pour les explications du pourquoi et même du comment.
Qu’est-ce que la pleine conscience?
La pleine conscience est une technique de méditation. A ne pas confondre avec relaxation. Le but de la pleine conscience n’est pas forcément vous relaxer, ou vous « zénifier ». Mais plutôt être dans l’instant présent, ici et maintenant. Se détacher des ruminations du passé, ainsi que les projections hypothétiques du futur. Etre là, prendre conscience de l’instant qui nous entoure.
Concernant l’alimentation, c’est être conscient de ce qu’on mange, rendre la place à l’aliment qu’il mérite. Une place noble, une place importante. Que l’aliment ne soit plus de la vulgaire « bouffe », mais bien un moment de plaisir. Pour que ce plaisir soit entier, il est important que l’aliment soit bon à manger mais aussi à penser (d’où un travail nécessaire sur les représentations de l’alimentation).
Les différents sens sollicités:
Nous avons donc 5 sens. Ceux qui voient des fantômes vous en avez donc un 6ème (dédicace à Bruce Willis). Donc nous en possédons 5 et ils ont tous un rôle important dans l’alimentation.
-
la vue
Il s’agit du premier sens qui est stimulé au moment du repas. Prendre le temps de regarder son assiette permet au cerveau (et donc au corps) de savoir ce qui va lui être apporté en terme de variété d’aliment. Prenez le temps de regarder vos aliments: les couleurs, la brillance, la taille, la forme, etc… Bref toutes les infos visuelles sont bonnes à prendre.
-
l’ouïe
L’ouïe est également importante. Si nous voyons un biscuit sec, nous en attendons un son lors du craquement. Certains chocolat lorsqu’on les casse ne font pas le même son. Ce n’est pas juste le son du craquement. Non! Pareil pour la baguette de pain. Chaque aliment émet un son spécifique.
-
l’odorat
La majorité du gout se réalisant par voie rétro-nasale, on s’aperçoit que lorsque nous avons le nez bouché par exemple, le gout est diminué. L’odorat a donc toute sa place dans l’alimentation. Avant de mettre l’aliment bouche, je vous invite à fermer les yeux et le placer juste sous vos narines. Respirez ces odeurs. Observez les effluves. Peut être qu’elles vous ferons remonter des souvenirs. L’alimentation se chargera d’autant plus en symbolique.
-
le toucher
Alors ok je vous l’accorde on va pas s’amuser à toucher de la purée. Sinon carnage. Quand nous consommons des aliments qui peuvent se tenir, prendre le temps de les toucher, d’observer les textures, les arrêtes, les coins, la rugosité nous permettent de se rendre compte de détails. Le toucher peut aussi se porter sur la texture de l’aliment en bouche, contre les dents, sur la langue…
-
le gout
A mon sens, la dégustation en pleine conscience prend toute son ampleur à ce moment précis où l’on place l’aliment en bouche et où l’on commence à ressentir les gouts. Prendre le temps de mâcher, de laisser la salive se mélanger aux aliments et de laisser la chimie du gout faire son œuvre…
La dégustation en pleine conscience
Au travers de cette dégustation, cela nous permet de répondre au mieux aux besoins de notre corps. L’alimentation est un réel soin. Un soin de l’intérieur, car finalement nous ne faisons qu’un avec l’aliment. Ce que nous mangeons nous le transformons en énergie pour nous construire, pour vivre.
Joie et bonheur dans vos petits cœurs.